Mes débuts
Voilà quelques années, à un âge avancé de ma vie, il m’apparaissait essentiel de connaître mes origines suisses avant qu’il ne soit trop tard. C’est ainsi qu’au cours de l’année 2006, je débutai mes recherches grâce à certaines bribes d’information que mon père m’avait transmises et de nombreuses interrogations qui demeuraient sans réponses. Aujourd’hui je consacre le plus claire de mon temps dans ce projet tout autant emballant qu’audacieux.
Toutefois la réalisation est très exigeante et nécessite encore une détermination sans cesse renouvelée. Je consulte exclusivement les microfilms des actes religieux et civils que les gens de ‘’l’Église de Jésus-Christ des Saints derniers Jours’’ ont microfilmés en Suisse, particulièrement dans les Cantons de Berne, Neuchatel. À mon désarroi j’ai réalisé assez rapidement que la tâche d’atteindre le début et même le milieu du 17ème siècle ne serait pas une sinécure.
Voyant la tâche initiale pratiquement irréalisable pour arriver à mes fins, je décidai alors de faire l’impensable, c'est-à-dire, de lire entièrement les microfilms des paroisses où je pouvais obtenir des données généalogiques sur le patronyme Droz. C’était un passage obligé et une tâche titanesque que personne n’oserait faire et qui finalement m’a permis d’accumuler d’immenses banques de données et d’informations. De cette façon j’essayais de contourner les nombreuses contraintes qui ne se comptaient plus.
Cette récolte de noms ne fait pas pour autant de moi un généalogiste, mais sans aucun doute un expert de la reconstitution d’Arborescence familiale patronymique des Droz en Suisse, avec tous les suffixes et préfixes qui sont apparus depuis 1590. Aujourd’hui, j’ai des bases de données de plus de 100 000 individus du patronyme Droz et autres patronymes.
Les contraintes
J’ai consacré des milliers d’heures à consulter de fond en comble les microfilms d’actes civils et religieux originaux. J’ai regroupé toutes les informations vitales du patronyme Droz incluant ses préfixes et suffixes. Je vous mentionne que les actes et particulièrement les actes religieux contiennent très souvent des données insuffisantes ne permettant pas à quiconque de retracer avec certitude leurs ancêtres suisses, surtout avant 1824.
À cette époque, les autorités ecclésiastiques et civiles ne pensaient certainement pas que de nos jours des gens s’aventureraient dans des recherches généalogiques.
La recherche de ses ancêtres est en soit un long et périlleux voyage. Beaucoup d’informations minimales m’ont incité à la prudence et à la vérification des données avant de joindre deux inscriptions qui me donneraient la certitude que se sont deux personnes liées ou la même personne.
Voilà quelques années, à un âge avancé de ma vie, il m’apparaissait essentiel de connaître mes origines suisses avant qu’il ne soit trop tard. C’est ainsi qu’au cours de l’année 2006, je débutai mes recherches grâce à certaines bribes d’information que mon père m’avait transmises et de nombreuses interrogations qui demeuraient sans réponses. Aujourd’hui je consacre le plus claire de mon temps dans ce projet tout autant emballant qu’audacieux.
Toutefois la réalisation est très exigeante et nécessite encore une détermination sans cesse renouvelée. Je consulte exclusivement les microfilms des actes religieux et civils que les gens de ‘’l’Église de Jésus-Christ des Saints derniers Jours’’ ont microfilmés en Suisse, particulièrement dans les Cantons de Berne, Neuchatel. À mon désarroi j’ai réalisé assez rapidement que la tâche d’atteindre le début et même le milieu du 17ème siècle ne serait pas une sinécure.
Voyant la tâche initiale pratiquement irréalisable pour arriver à mes fins, je décidai alors de faire l’impensable, c'est-à-dire, de lire entièrement les microfilms des paroisses où je pouvais obtenir des données généalogiques sur le patronyme Droz. C’était un passage obligé et une tâche titanesque que personne n’oserait faire et qui finalement m’a permis d’accumuler d’immenses banques de données et d’informations. De cette façon j’essayais de contourner les nombreuses contraintes qui ne se comptaient plus.
Cette récolte de noms ne fait pas pour autant de moi un généalogiste, mais sans aucun doute un expert de la reconstitution d’Arborescence familiale patronymique des Droz en Suisse, avec tous les suffixes et préfixes qui sont apparus depuis 1590. Aujourd’hui, j’ai des bases de données de plus de 100 000 individus du patronyme Droz et autres patronymes.
Les contraintes
J’ai consacré des milliers d’heures à consulter de fond en comble les microfilms d’actes civils et religieux originaux. J’ai regroupé toutes les informations vitales du patronyme Droz incluant ses préfixes et suffixes. Je vous mentionne que les actes et particulièrement les actes religieux contiennent très souvent des données insuffisantes ne permettant pas à quiconque de retracer avec certitude leurs ancêtres suisses, surtout avant 1824.
À cette époque, les autorités ecclésiastiques et civiles ne pensaient certainement pas que de nos jours des gens s’aventureraient dans des recherches généalogiques.
- Traditionnellement les actes de mariage civils et religieux devraient être la pierre d’assise pour reconstituer l’ascendance ancestrale. Les naissances devraient confirmer les liens parentaux. Pour réduire cette contrainte on verra plus loin (dans les Règles à suivre) que je me suis imposé une méthode de travail rigoureuse où rien n’est négligé.
Au 16ième et 17ième siècles on ne reconnaissait tout simplement pas l’importance de la femme. Le nom de la mère était rarement écrit sur les actes de mariage, de naissance, de baptême et de sépulture d’un enfant ainsi que le nom de l’épouse à la sépulture de l’époux.
Avant 1750 les données inscrites sur les actes de baptêmes, mariages et sépultures étaient très disparates et ne permettaient absolument pas de créer les liens parentaux: pas de mère, pas de grands-parents, pas de profession du père, pas de parrains ou si oui aucun lien parentale, etc… Enfin, dans certaines paroisses il n’y avait pas vraiment de règle uniforme et rigoureuse sur le contenu des données vitales exigé des dirigeants gouvernementaux et religieux de l’époque. Chaque pasteur faisait ce qu’il voulait ou ne considérait tout simplement pas les directives des autorités ecclésiastiques paroissiales.
Ce n’est qu’à compter de 1824 que les autorités civiles d’arrondissements communaux et cantonales, pour la plus part, se sont imposés et ont exigé d’inscrire des renseignements détaillés permettant de retracer les liens familiaux. Il devenait de mise que les personnes comparaissent devant un tribunal de l’État civil pour officialiser obligatoirement une naissance, un décès et leurs engagements contractuels de mariage.
L’origine des époux est généralement présent dans les actes de mariages (ou les promesses de mariage) et occasionnellement pour le père dans les actes de baptême (ou de naissance) et de sépulture (ou de décès) en plus du lieu de résidence. Cependant le lieu d’origine ne représente que peu d’aide pour moi.
Les mentions des titres de noblesse, de bourgeoisie et d’ancien d’Église se sont estompées au 19ème siècle et n’étaient pas vraiment utile non plus.
- La fréquence élevée des prénoms les plus communs et le piège des doubles prénoms (un prénom souvent oublié) et des noms de famille (suffixe ajouté ponctuellement) sur les actes, sans compter les multiples déformations de l’écriture des noms de famille, ne font qu’ajouter aux difficultés d’identifier avec certitude les individus. Les noms de famille avec les nombreux suffixes et préfixes amènent leur lot d’incertitude des liens familiaux sans compter l’oubli ou la négligence d’écrire les suffixes et préfixes occasionnellement de la part des pasteurs.
- Fréquemment il n’y a aucune mention des situations matrimoniales et civiles des nouveaux mariés pour les seconds mariages et suivants.
- Dans beaucoup de paroisses, avant 1725, on donnait souvent 3 parrains et 3 marraines aux enfants baptisés. Toutefois, on ne donnait pas souvent leur lien familial avec les parents et l’enfant. Cependant j’aurais sans aucun doute préféré qu’on indique le nom de la mère sur les actes.
- Plusieurs parents ont redonné le même prénom à un second enfant. Il faut comprendre que le précédent était probablement décédé. On ne retrouve pas toujours ces enfants décédés.
- Les actes sont écrits brièvement sur deux lignes tout au plus, surtout avant 1750, principalement pour les sépultures, les décès, les catéchumènes et même pour les mariages et les baptêmes. Malheureusement si la mère n’est pas mentionnée, il est souvent inutile de considérer un acte de sépulture, de décès ou encore un acte de confirmation ou de première communion d’un enfant. On doit avoir au moins la date de naissance ou de baptême ou encore l’âge au décès de l’enfant. Seul le nom du père ne suffit pas. La même chose se répète si on ne donne pas le nom du conjoint(te) d’une personne décédée, ni son âge, ni sa date de naissance.
- Depuis le début de l’enregistrement des individus sur des actes jusqu’en 1875, je n’ai jamais vu le nom d’une mère inscrit sur des actes et répertoires d’enfants confirmés ou de première communion et cela sans exception. On ne donnaient que le nom du père sans détail vital et la date de l’événement, et très rarement la date de naissance, la date de baptême ou l’âge de ces enfants.
- En parcourant les actes des paroisses où il y avait beaucoup de Droz dit Busset et très peu de Droz, un Droz était fort probablement un Droz dit Busset. Dans les paroisses où il y avait beaucoup de Humbert Droz et peu de Humbert, ces derniers étaient peut-être et possiblement des Humbert Droz.
Cependant dans les paroisses où les Humbert étaient présents en grand nombre ceux-ci ne font pas partis de mes banques de données puisqu’ils ne sont probablement pas, en partie ou en totalité, des Humbert Droz. De même les Busset plutôt rarissimes ont été omis puisqu’il est assez évident qu’ils ne sont pas des Droz dit Busset, par ailleurs Busset étant un suffixe au patronyme Droz.
Et dans cette direction on n’a qu’à penser au vrai fouilli des Rosselet-Droz, Rosselet-Dadet, Rosselet-Jordan, Rosselet-Dessous, Rosselet Junod, Rosselet Petitjaques et tous les autres et même les Rosselet sans suffixe. - Beaucoup d’actes importés d’autres paroisses ne sont pas inscrits sur des registres consacrés à cette fin et ne le sont pas nécessairement dans un ordre chronologique sur le registre où ils sont inscrits. Il est aussi impossible de se fier aux contenus des répertoires d’actes qui sont insuffisants et qui ne correspondent que très rarement à ce que comportent les bobines sur lesquelles ils sont inscrits.
- Certains registres sont disparus, des actes n’ont pas été inscrits, des pages de registres sont illisibles ou mal écrites, qu’on a peine à reconnaître certains chiffres et lettres. Parfois des actes sont écrits en allemand, en italien et même en latin. Entre 1792 et 1806 on trouve, principalement à Renan, des dates en calendrier républicain. Enfin, bien sûr certains documents n’ont pas été microfilmés.
La recherche de ses ancêtres est en soit un long et périlleux voyage. Beaucoup d’informations minimales m’ont incité à la prudence et à la vérification des données avant de joindre deux inscriptions qui me donneraient la certitude que se sont deux personnes liées ou la même personne.